Le Ministre Wilson Laleau |
Avant son dépôt, ce budget, qui a été rejeté par le Sénat de la République en septembre 2013, sera préalablement soumis à l'appréciation critique des groupes de la société civile, bien que ce sera dans une moindre mesure que la
première fois, a aussi promis celui qui avait tenté en vain de convaincre les parlementaires de voter le texte l'année dernière.
première fois, a aussi promis celui qui avait tenté en vain de convaincre les parlementaires de voter le texte l'année dernière.
De nombreuses séances de travail ont été réalisées avec les commissions Économie et Finances des deux chambres pour être sûr que ce nouveau texte trouve l'adhésion des parlementaires, a expliqué Wilson Laleau, qui croit qu'il n'y a pas eu véritablement à l'intérieur du budget des «irritants» comme l'avaient avancé les sénateurs de l'opposition.
Il y avait surtout des incompréhensions, a fait savoir le ministre de l'Économie et des Finances insistant sur un exemple en particulier. Pourtant critiques au départ, dit-il, les parlementaires ont fini par admettre le bien-fondé de la taxe sur les propriétés non baties.
Autre stratégie adoptée par les autorités en vue d'éviter au projet de budget d'essuyer un nouveau revers au Parlement: il sera déposé en même temps qu'un ensemble de projets de lois fiscales, a annoncé M. Laleau.
«Certaines mesures adoptées par le gouvernement dans le cadre du budget 2013-2014 ont été considérées comme des irritants et ont été par conséquent rejetées. D'autres encore ont été jugées inappropriées puisque le gouvernement devait respecter les prescrits constitutionnels avant de prendre de telles dispositions fiscales», se souvient Jocelerme Privert, président de la commission Économie et Finances du Sénat de la République.
Il se souvient aussi avoir formulé des réserves sur les montants élevés consacrés par le gouvernement aux dépenses de consommation et de fonctionnement de l'administration publique.
Le sénateur des Nippes et ancien ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales confirme effectivement que «plusieurs rencontres ont eu lieu entre le ministre de l'Économie et des Finances, le ministre de la Planification et les commissions des deux chambres, en vue de s'assurer que les préoccupations des parlementaires qui avaient voté contre ont été prises en compte». Ces députés et ces sénateurs, avance Jocelerme Privert, souhaitent une gestion parcimonieuse des maigres ressources du pays au lieu de les consacrer à des dépenses non essentielles.
Le parlementaire est du nombre de ceux qui croient que le budget doit refléter les grandes orientations du gouvernement. Mais aussi, avance-t-il, il doit prendre en compte les revendications légitimes de la population et contribuer à la croissance économique et au développement économique du pays.
Danio Darius
Source Le Nouvelliste
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