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jeudi 6 mars 2014

Fonds-Verrettes et ses localités éprouvées par la sécheresse

La sécheresse, que connaît, depuis novembre 2013, la commune de Fonds-Verrettes, a occasionné, en février 2014, une pénurie d’eau dans la commune, constate l’agence en ligne AlterPresse.


Les citernes sont, pour la plupart, à sec, alors que les sources et les rivières restent les rares recours de la population.
« Actuellement on ne trouve pas d’eau. Toutes les citernes sont à sec. Quand l’eau arrive dans une citerne, elle est achetée en quelques heures », relève Yveline Pierre, habitante du centre-ville de Fonds-Verrettes.

« Cinq (5) gallons coûtaient huit (8.00) gourdes (US $ 1.00 = 45.00 gourdes ; 1 euro = 63.00 gourdes aujourd’hui) au début du mois de février 2014, dans les citernes des habitants du centre-ville », ajoute-t-elle.

A Etier, une localité proche du centre-ville, il y a une source, mais il faut parfois toute une journée pour y recueillir cinq gallons, indique une autre habitante, Jatine Joseph.

« Même si je devais payer 15.00 gourdes pour cinq gallons, je préférerais débourser cette somme, plutôt que de perdre mon temps [à cette source d’eau], alors que les conditions d’hygiènes n’y sont même pas respectées », affirme-t-elle.
A Etier, se trouvait jadis une rivière qui alimentait non seulement Fonds-Verrettes, mais aussi les localités voisines.
La coupe anarchique des arbres, en amont, a causé sa quasi-disparition. Avec la sécheresse, ce n’est plus qu’un vague filet d’eau.

« Cela fait déjà quatre mois que nous vivons dans cette sécheresse. Nous ne savons pas quand elle prendra fin. Nous ne pouvons même pas trouver de l’eau pour préparer à manger (pour la famille), ni même pour la lessive. C’est un vrai calvaire », déplore Jatine Joseph.

Certains habitants et habitantes rencontrés affirment devoir marcher 8 kilomètres avant d’atteindre la rivière Soliette, à l’entrée de Fonds-Verrettes, désormais point d’eau.

Par ailleurs, la pénurie d’eau se fait sentir aussi à Palmiste Tampé, une localité située à trois kilomètres du centre de Fonds-Verrettes, où écolières et écoliers ont commencé à rester à la maison, faute de pouvoir se préparer convenablement pour aller à l’école.

Depuis début février 2014, il faut débourser, dans cette localité, jusqu’à dix (10.00) gourdes pour cinq gallons d’eau puisée dans les citernes familiales.

D’autres localités, à l’image de Boucan Ferdinand, Bwa NègèsBoukan Chat, Oriani, Gros-Cheval, connaissent, elles aussi, ce problème d’eau potable.

Correspondance Ethzard Cassagnol Alter Presse

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